Salon du Saké 2024 – 10ème édition
Le Salon du Saké fête ses 10 ans avec cette édition anniversaire !
Salon Européen du Saké et des boissons japonaises 2024, le 28,29 et 30 septembre 2024 à Paris
Le Salon du saké est devenu en quelques années l’événement de référence internationale pour le saké et les boissons japonaises. Il permet aux amateurs comme aux professionnels de rencontrer plus d’une centaine de producteurs venus spécialement du Japon, et tous les acteurs européens du marché (importateurs, distributeurs, etc.) !
Plus de 600 sakés et boissons japonaises seront en dégustation en exclusivité en 2024.
Ce rendez-vous est une occasion unique pour les amateurs de saké de découvrir une grande diversité de saveurs et de styles provenant de différentes régions du Japon.
Les producteurs, vendeurs et importateurs présenteront leurs meilleurs sakés et partageront leur savoir-faire avec le public français.
Ne manquez pas cette opportunité de déguster des sakés d’exception et d’explorer la richesse de la culture du saké japonais !
Le programme propose chaque année plus d’une trentaine de Conférences, Ateliers, Master Class et Tables Rondes. Sans oublier lesateliers-dégustation où l’on vient expérimenter des accords cuisine française (ou autre) et sakés japonais. Un défi relevé par certains chefs français, japonais ou européens qui viennent nous présenter leurs créations originales autour de la boisson nippone. Depuis 2017, des « accords kampaï », version informelle et impromptue d’accords entre un saké et une petite bouchée ou un met (fromage, macaron, huître, spécialité japonaise locale apportée par un producteur, etc..) sont proposés sur certains stands au cours de la journée et viennent élargir les possibilités de découvertes accessibles au plus grand nombre!
Retrouvez le programme de cette édition en cliquant ici
Sont déjà annoncés les incontournables :
Samedi 28 septembre : KAGARI BIRAKI, cérémonie officielle d’ouverture d’un tonneau de saké.
Dimanche 29 septembre 19h30 : Cérémonie de remise des prix du Salon du Saké 2024, suite à vos votes de samedi et dimanche.
Pour accéder au Salon du saké
La billetterie en ligne pour l’édition 2024 est accessible en cliquant ici. Elle vous permettra d’obtenir un billet d’entrée pour 1 journée au prix de 25 euros pour une journée, ou un pass pour les 2 jours au prix de 40 euros.
L’achat du billet d’entrée au salon est bien sûr nécessaire pour accéder aux activités, mais certaines activités comme les ateliers-dégustation peuvent exiger un supplément en plus du billet d’entrée.
Le salon est également ouvert le lundi, mais est réservé aux professionnels.
Plus d’information sur le site web du Salon : http://salon-du-sake.fr/
Journées grand public et professionnels :
Samedi 28/09/24 – dimanche 29/09/24 de 10h30 à 19h30
Journée réservée aux professionnels :
Lundi 30/09/2024 de 10h à 18h00
NEW CAP EVENT CENTER
1-13, quai de Grenelle 75015 Paris
Métro : ligne 6 Bir Hakeim
RER : C Champ de Mars – Tour Eiffel
Adresse : 3-11 quai de Grenelle, 75015 Paris
1 – Le saké est un alcool fort. FAUX !
Le véritable saké japonais peut titrer de 5 à 19 degrés d’alcool mais c’est plutôt entre 14° et 16° que se situe la majorité des produits sur le marché.
Il n’a aucun rapport avec ces alcools forts, malheureusement encore trop souvent nommés à tort « sakés » et offerts en fin de repas comme digestif dans de nombreux restaurants asiatiques.
Il s’apprécie avant, pendant et après le repas. Le saké japonais n’est pas un spiritueux, il n’est pas distillé mais élaboré comme le vin ou la bière par simple fermentation naturelle.
2 – Le saké est un vin. FAUX !
Le saké n’est pas produit à partir de raisin mais seulement de riz et d’eau.
Il se différencie du vin sur de nombreux autres points. On retiendra par exemple qu’en général son potentiel optimum s’exprime dans sa première année. C’est ainsi qu’il est pensé et conçu, et non pour la garde. Il est beaucoup moins acide que le vin, ne contient pas de tanins et ne connait pas de maturation en fût de bois. Des exceptions existent.
3 – Le saké est brassé. FAUX !
Même si il est produit à partir d’une céréale comme la bière, le saké est obtenu par un processus complexe très différent de doubles fermentations en parallèle et en cuve ouverte qui lui est spécifique. Il n’y a ni maltage, ni brassage, le terme à employer est « sakéification ».
Il n’existe pas de brasserie de saké ! Au Japon, on appelle ces maisons de saké « sakagura »
4 – Le saké ne s’accorde qu’avec les mets japonais. FAUX !
Tous les sakés du Japon se sont historiquement développés autour des cuisines régionales. Le saké se marie donc naturellement aves les produits de la mer et autres terroirs nippons. Cependant, son caractère moins démonstratif que le vin, met aussi particulièrement en valeur de nombreux aspects de nos cuisines occidentales. Caviar, fromages, fruits et légumes, jambons, volailles, desserts… des recettes sophistiquées aux produits les plus simples, le saké se révèle comme un véritable exhausteur de goût.
5 – Les meilleurs sakés doivent se boire uniquement frais. FAUX !
Si les températures de service sont variées, la tendance moderne est plutôt d’apprécier frais les sakés fruités et délicats, alors que des sakés plus riches, plus robustes ou rustiques, au goût de riz plus prononcé, seront plus généralement servis chambrés ou tiédis. On observe actuellement un regain d’intérêt au Japon pour ces sakés, excellents chauffés, qui avaient été un peu délaissés.
6 – Le saké ne contient aucun conservateur. VRAI !
Les sakés au Japon ne contiennent aucun conservateur, c’est une obligation légale ! Ceci a été rendu possible en utilisant le principe de « pasteurisation » maitrisé déjà par les producteurs plusieurs siècles avant la découverte de M. Pasteur.
Vous ne trouverez donc aucun sulfite dans le saké. Mais pas non plus de gluten… riche en acides aminés végétaux, c’est même une boisson « vegan » et donc totalement tendance !
7 – Les japonais consomment de moins en moins de saké. VRAI !
La jeune génération japonaise se désintéressent de la boisson nationale dont la consommation a été divisée par trois depuis les années 70’. Paradoxalement, la production, essentiellement artisanale, atteint aujourd’hui des sommets de qualité. Seule la part de l’export progresse ces dernières années mais, même si son volume a doublé en dix ans, elle ne représente aujourd’hui que 3% de la production nationale.