Cinq morts dans la collision de deux avions à l’aéroport de Tokyo-Haneda
Un avion des garde-côtes japonaise est entré en collision, mardi, avec un appareil de la Japan Airlines lors de son atterrissage.
Un avion de la compagnie Japan Airlines a pris feu à l’aéroport de Haneda, à Tokyo, ce mardi à 18h30.
Bilan provisoire 4 morts et 1 blessé grave #Haneda #japan #japon #plane #JAL #JAL516 #japanairlines pic.twitter.com/mCWMwG6KMi— JapActu.Info – Le direct 🔴 (@JapActu) January 2, 2024
Cinq personnes sont mortes dans la collision de deux avions à l’aéroport Tokyo-Haneda, mardi 2 janvier, a annoncé le ministre des Transports du Japon, Tetsuo Saito. Les victimes sont cinq des six occupants d’un avion des garde-côtes japonaise qui a percuté l’appareil de la Japan Airlines. Cet appareil devait apporter des fournitures humanitaires dans la région de Niigata, touchée la veille par des séismes.
« Le commandant [de l’avion des garde-côtes] a pu s’échapper » mais les cinq autres personnes à bord sont « décédées », a déclaré le ministre. Tous les 379 passagers et membres de l’équipage de l’avion JAL516 de la Japan Airlines ont quant à eux pu évacuer « sains et saufs » l’appareil, a ajouté le ministre.
Selon des images diffusées peu avant par la chaîne de télévision publique japonaise NHK, un avion de la compagnie Japan Airlines a pris feu sur une piste de l’aéroport international de Tokyo-Haneda. Sur ces brèves images prises à 17h47 heure locale (9h47 à Paris), on pouvait voir l’avion rouler sur le tarmac avant qu’une explosion ne se déclenche et laisse une traînée de flammes derrière l’appareil, qui ralentissait ensuite.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déploré une « situation très triste ». Il a présenté ses condoléances aux familles des cinq garde-côtes morts dans l’incendie de leur appareil. Le ministre des Transports a précisé que « la cause de l’accident n’était pas encore connue ». Les autorités « essaient de rouvrir le reste de l’aéroport », pour « reprendre les activités à partir de demain [mercredi]« .
Une équipe d’experts du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français pour l’aviation civile doit arriver mercredi au Japon pour participer à l’enquête. L’autorité participe à l’enquête technique, dite « de sécurité », pour des avions à l’étranger, notamment lorsqu’il agit en qualité d’autorité compétente du pays de construction de l’appareil. L’A350 est produit à Toulouse, dans le sud-ouest de la France.