Une femme de plus de 90 ans a été retrouvée, samedi 6 janvier, dans les décombres de sa maison, cinq jours après le séisme qui a fait au moins 128 morts au Japon. Les sauveteurs sont toujours à la recherche d’éventuels survivants.
Au cœur de la nuit, une unité médicale spécialisée a été appelée en urgence. Dans les décombres, les sauveteurs viennent de voir un signe de vie, la course contre-la-montre s’enclenche. Sous un amas de planches, gît une femme de 90 ans. Elle est extraite des décombres, avec une infinie précaution, sonnée mais vivante.
Un miracle pour les sauveteurs japonais : au-delà des 72 premières heures qui suivent une catastrophe, les chances de retrouver des survivants sont infimes.
Le bilan continue de s’alourdir, avec au moins 161 morts, tandis que 323 personnes sont toujours portées disparues, selon un nouveau décompte annoncé ce lundi matin par les autorités locales. Un précédent bilan n’évoquait que 103 disparus.
Le séisme, suivi de centaines de répliques, a provoqué l’effondrement de bâtiments et de routes, et a aussi déclenché un tsunami, des vagues de plus d’un mètre de hauteur s’abattant sur la côte de la péninsule de Noto, une étroite bande de terre d’une centaine de kilomètres de long s’étirant dans la mer du Japon. La secousse a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 300 kilomètres de distance.
Les milliers de secouristes venus de tout le Japon, qui continuent à explorer les décombres à la recherche de corps, doivent composer lundi avec la neige qui s’est abattue sur la péninsule de Noto, se déposant en couches de plus de 10 cm par endroits.