Un Japonais de 83 ans réussit la traversée du Pacifique en solitaire
Kenichi Horie était parti à bord du Suntory Mermaid III depuis un port de plaisance de San Francisco le 27 mars dernier avant de rallier le Japon ce samedi.
Véritable exploit. Un navigateur de 83 ans est arrivé au Japon samedi après une traversée du Pacifique en solitaire et sans escale, devenant ainsi la personne la plus âgée à réaliser cet exploit, selon les organisateurs du périple. L’arrivée de l’aventurier des mers japonais Kenichi Horie dans le détroit de Kii (ouest du Japon) a marqué la fin d’un voyage de plus de deux mois, à bord du Suntory Mermaid III, qui a débuté dans un port de plaisance de San Francisco le 27 mars dernier.
Son équipe de relations publiques a déclaré que le retour de Horie au Japon samedi a fait de lui la personne la plus âgée au monde à avoir réussi à traverser en solitaire et sans escale l’Océan Pacifique. Son voilier était muni de panneaux solaires. « Je suis sur le point de franchir la ligne d’arrivée », a écrit Horie sur son blog vendredi après ce qu’il a qualifié de bataille de trois jours contre des courants contraires. « Je suis épuisé », a-t-il lancé.
Un habitué des performances
Il s’agit du dernier exploit en date de cet octogénaire japonais qui, en 1962, avait traversé le Pacifique à l’âge de 23 ans, enfreignant alors la loi japonaise qui interdisait aux navigateurs de quitter le pays à la voile et entrant ainsi clandestinement aux Etats-Unis.
Il y a 60 ans, « j’étais constamment anxieux et stressé à l’idée de me faire prendre », a-t-il blogué en avril. « Mais cette fois, c’est différent, j’ai été envoyé par de nombreuses personnes et je bénéficie de leur soutien grâce à des systèmes de suivi et à la radio sans fil ».
Kenichi Horie a accompli d’autres exploits en mer, achevant notamment en 1993 un périple de 7.500 km à bord d’un pédalo et entreprenant en 2008 une traversée du Pacifique à bord d’un bateau fait en partie de matériau recyclé et dont la propulsion avait reposé sur la force motrice des vagues.
Source: Le parisien