L’Ouest de l’archipel qui avait déjà tant souffert des inondations et glissement de terrain, faisant 219 morts ces dernières semaines, voit se compliquer les opérations de nettoyage. Le Japon étouffait lundi sous une extrême chaleur, alors que des dizaines de milliers de secouristes fouillent encore les débris à la recherche de corps, après la plus grave catastrophe météorologique du pays depuis 1982.
Le bilan devrait encore s’aggraver, 21 personnes étant toujours portées disparues, alors que le thermomètre qui affiche plus de 35 degrés suscite des inquiétudes pour les personnes vulnérables. Environ 4700 personnes ont dû être évacuées de la zone du désastre où des maisons ont été rasées. Un nombre important de personnes seraient toujours sous les débris, d’autres n’ont pas d’accès à l’eau potable.
Mise en garde contre les coups de chaleur
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a mis en garde les survivants, les volontaires et les 64.000 secouristes contre les coups de chaleur. Koji Kunimoti, porte-parole du département de gestion des catastrophes de la province d’Okayama, la plus meurtrie après celle d’Hiroshima a déclaré à l’Agence France Presse (AFP): « Nous devons agir dans des conditions difficiles, avec cette vague de chaleur sévère sur la région ».